chroniques cinéma
2h37 de Murali K. Thalluri |
Avec : Teresa Palmer, Joel McKenzie, Frank Sweet |
Un petit lycée australien, une belle journée ensoleillée, des oiseaux gazouillant dans les arbres. Un suicide vient briser ce cadre idyllique. Il est 2h37 quand le personnel de l’établissement découvre ce qu’il ne voulait pas voir, le malaise d’un élève qui a décidé de mettre brutalement fin à ses jours. Mais qui va mourir ? Qui va vivre ? Commence alors un autre film, le récit des dernières heures qui ont précédé le drame. Le jeune cinéaste suit plusieurs adolescents, filme leur malaise mais aussi leurs espoirs sans oublier les clichés : petit bourgeois orgueilleux fils de parents divorcés, sa sœur mal dans sa peau brimée par son père, vedette de l’équipe de football aussi musclé que décervelé, petit homosexuel harcelé par les autres lycéens… Murali K. Thalluri cite sans vergogne Gus van Sant, reprenant les travelling au ralenti et surtout le découpage complexe de Elephant où viennent se superposer les scènes et les points de vue. Le film perd aussi beaucoup de force à chercher à tout expliquer, d’où ces longues coupures où filmés sur fond noir, les jeunes héros se racontent devant la caméra, posture hautement détestable alors que d’autres souffrent en silence… J.H.D.
|
Copyright 2000-2024 PurJus.net - <redac [AT] purjus [POINT] net> [*]
([*] veuillez supprimer les espaces pour former l'adresse mail réelle, merci -
ceci est fait pour lutter contre les collecteurs automatiques d'emails -
anti-spam)
([*] veuillez supprimer les espaces pour former l'adresse mail réelle, merci -
ceci est fait pour lutter contre les collecteurs automatiques d'emails -
anti-spam)