chroniques cinéma
Le Syndrome de Stendhal de Dario Argento |
Avec : Asia Argento, Thomas Kretschmann, Marco Leonardi, Julien Lambroschini |
Dellamore dellamorte Après le cuisant échec de Trauma, d’un point de vue commercial comme critique Dario Argento revient en Italie pour essayer de retrouver son aura d’autant auprès des fans de fantastique. Anna Mani mène une enquête relatif à un violeur en série déjà responsable de quelques meurtres mais elle souffre du fameux syndrome de Stendahl, une hypersensibilité aux œuvres d’art. En s’évanouissant dans un musée, la jeune femme devient la proie du tueur qui la séquestre et la viole. Elle lui règle son compte mais elle subit de nouvelles crises et craint de recroiser la route de l’assassin, avec lequel elle entretient maintenant des relations ambiguës… Il ne s’agit pas d’un giallo, le réalisateur expédie assez vite l’intrigue, notamment l’identité du tueur pour se concentrer sur sa troublante héroïne. Aux traditionnelles envolées lyriques, Dario Argento préfère une mise en scène très crue du réel avec des meurtres brutaux qui préfigurent déjà le style du Sang des Innocents, comme dans la scène de la balle de revolver qui se loge dans la bouche d’une victime. Autre particularité du film, il révèle aussi le talent de Asia, la fille du maître particulièrement convaincante en jeune femme basculant petit à petit dans la folie (traduits par ses changements d’apparence physique). Nettement plus original et maîtrisé que Trauma, il s’agit d’une élégante tentative de sortir le gore de son ghetto. Mais l’embellie sera de courte durée… J.H.D.
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