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Dog Days de Ulrich Seidl
Avec : Maria Hofstätter, Alfred Mrva, Erich Finsches, Gert Lehner, Franziska Weiss
Pour son premier film de fiction, le documentariste Ulrich Seidl orchestre les destins croisés de plusieurs personnages odieux et pathétiques d’une banlieue de Vienne, baignée par une chaleur étouffante, les fameux Dog Days du titre.

On trouve de tout dans ce film de Ulrich Seidl, du Michael Haneke, du Robert Altman mais certainement pas une once de talent. Dog Days est l’archétype du film de festival à sensation complètement creux. Bête et méchant, le film accumule personnages laids, filmés comme de la viande, des petites gens haineux aux comportements les plus méprisables, comme le jeune homme qui frappe sa copine ou le vieillard qui demande à sa femme de ménage d’exécuter une sinistre strip-tease. Il ne faut d’ailleurs pas se méprendre, la multiplication des violences ne vise en rien à guérir les maux qui rongent la société autrichienne, mais plutôt à justifier une idéologie douteuse, l’élimination de personnes que la caméra ne perçoit avant tout que comme de la vermine.

Dans son dernier film, la Pianiste, Michael Haneke relie la violence de la société autrichienne à une certaine grandeur passée, une illustre culture musicale et littéraire romantique et torturée que Ulrich Seidl passe complètement sous silence. Contrairement aux apparences, Dog Days reste avant tout un film foncièrement intolérant et réactionnaire. C’est aussi un film ridicule.
J.H.D. 

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