chroniques cinéma
Swimming Pool de François Ozon |
Avec : Charlotte Rampling, Ludivine Sagnier, Charles Dance, Marc Fayolle, Jean-Marie Lamour |
Une romancière anglaise à succès s’isole pour quelques jours de vacances dans
la résidence secondaire de son éditeur, située dans le Lubéron. Au cours d’une
soirée, elle reçoit la visite inopinée de la fille de celui-ci. Cette jeune femme
délurée avec laquelle elle rentre rapidemment en conflit devient sa principale source
d’inspiration… L’enfant terrible du cinéma français revient cette année sur la Croisette avec un fim étrange, à la fois captivant et vain. Le film capitalise sur le succès de 8 Femmes et de Sous le Sable. Ainsi l’affiche annonce clairement la couleur, Ludivine Sagnier en maillot de bain observée par une Charlotte Rampling toujours aussi énigmatique et inacessible, soit une étude psychologique ponctuée de quelques scènes d’humour inopportunes et parfois jubilatoires comme c’est souvent le cas chez le réalisateur de Sitcom. François Ozon possède un certain talent pour créer une ambiance. Pendant, une heure, le réalisateur inscrit le film dans la durée et recrée un univers original entre rêve et réalité dans lequel les deux héroïnes confrontent leurs propres fantasmes. Malheureusement Swimming Pool dégage une désagréable impression d’inachevé, notamment parce que François Ozon refuse de traiter son sujet – la création littéraire et ses fantasmes – pour multiplier les pirouettes lors d’une conclusion decevante car trop prévisible. Plouf ! C.A.
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