chroniques cinéma
Je crois que le l'aime de Pierre Jolivet |
Avec : Vincent Lindon, Sandrine Bonnaire, François Berléand, Kad Merad |
Pas une minute de répit. Entre deux parties de golf, un appel à son fils parti s’établir avec son ex-femme à New York, Lucas Reynaert dirige une petite entreprise dynamique. Mais ses proches ont abandonné cet homme obsédé par le contrôle de sa vie : il a ainsi installé un système complexe de caméras et de commandes à distance dans son appartement parisien. Il tombe pourtant sous le charme d’Elsa, une artiste chargée de mettre en place une installation en céramique au siège de son entreprise. Des sentiments forts mais le naturel revient au galop. Lucas charge son homme à tout faire de poser des micros et des caméras pour surveiller la jeune femme… Cette nouvelle comédie romantique pousse à son paroxysme la logique implacable de Lucas. Sa paranoïa n’est que le prolongement d’un manque de confiance en soi, celle d’un homme amoureux qui a peur de ne pas être aimé en retour. D’où le gag récurrent où ses collaborateurs demandent au chef d’entreprise s’ils doivent vendre leurs actions. La meilleure scène du film retourne même cette logique contre lui. Invité chez Elsa, Lucas perd tous ses moyens conscient qu’il est peut être à la merci des caméras installées dans le secret par son homme de confiance. Pour le reste, le film déroule sans trop de surprises le programme attendu sans la moindre originalité ce que le charme du couple formé par Sandrine Bonnaire et Vincent Lindon permet de gentiment oublier. J.H.D.
|
Copyright 2000-2024 PurJus.net - <redac [AT] purjus [POINT] net> [*]
([*] veuillez supprimer les espaces pour former l'adresse mail réelle, merci -
ceci est fait pour lutter contre les collecteurs automatiques d'emails -
anti-spam)
([*] veuillez supprimer les espaces pour former l'adresse mail réelle, merci -
ceci est fait pour lutter contre les collecteurs automatiques d'emails -
anti-spam)