sommaire cinéma
@ chroniques de films
articles

Inscrivez-vous à la newsletter PurJus

chroniques cinéma


Yi-Yi de Edward Yang
Avec :
J’ai vu le film d’Edward Yang , il y a déjà deux semaines. Entre-temps, j’ai perdu mes notes, oublié certains passages .
De ce film, je retiens surtout le personnage de Yang Yang, petit taiwanais à l’éblouissante insolence. Yang Yang est sincère, se sait ignorant et désire apprendre. Il est l’intelligence même d’un point de vue émotionnel. Involontairement, il met de la grâce dans la plupart de
ses actes. La salle riait souvent aux éclats devant ces exploits. Photographe prodigieusement doué, il montre moustiques et nuques à ses congénères. Il est d’ailleurs à l’origine de la création de notre collection de photographies de nuques –celle d’Ambrosia Prasley est d’ors et déjà mythique.
Merci Yang Yang . Ton insolence enfantine a revigoré la mienne.

Edward Yang filme admirablement les rencontres. Ah ! Quand NJ accompagné de son fils Yang Yang revoit devant l’ascenseur sa petite amie d’il y a trente ans quel bonheur ! J’ai éprouvé la même sympathie, les mêmes plaisirs que je ressentais pour Manhattan de Woody Allen, l’impression de regarder le film d’un proche cher et ancien qui narre la vie de certains de ses contemporains .
Souvent drôle et touchant, Yi-Yi est un objet rare qui s’élève au delà du cinéma actuel.
BSGD 

< autres chroniques



Copyright 2000-2024 PurJus.net - <redac [AT] purjus [POINT] net> [*]
([*] veuillez supprimer les espaces pour former l'adresse mail réelle, merci -
ceci est fait pour lutter contre les collecteurs automatiques d'emails -
anti-spam)