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Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson
Avec : Elijah Wood, Ian McKellen, Liv Tyler, Viggo Mortensen, Sean Astin, Cate Blanchett, John Rhys-Davis
Avec Harry Potter (que je n'ai pas le courage d'aller voir!), le Seigneur des Anneaux constitue l'autre évènement de ce mois de décembre 2001. Pour ceux qui ne connaissent pas grandchose à l'univers imaginé par J.R.R. Tolkien, en 1954 voici une courte introduction...

Il y a très longtemps dans un royaume imaginaire appelé la Terre du Milieu, plusieurs anneaux de pouvoirs furent forgés dont le plus puissant par le maléfique Sauron. Défait au cours d'une bataille, ce dernier perdit le précieux objet qui fut récupéré par un certain Isiguld. Mais, cet humain, corrompu par l'anneau se révèla incapable de détruire cette arme de destruction. Après de longs siècles de disparition, Frodon Baggins hérite de l'objet magique que Sauron cherche toujours à récupérer. Aidé par la Communauté de l'Anneau (le magicien Gandalf, un nain, un elfe, trois hobbits et deux humains), il part en expédition vers les territoires de Mordor, en direction des gouffres du Destin, seul lieu où l'anneau peut être détruit à tout jamais. Mais Sauron et ses légions infernales se lancent à sa poursuite...

Il aura finalement fallu attendre la fin de l'année pour enfin découvrir un blockbuster tenir ses promesses. Le principal intérêt du film réside dans les choix de mise en scène de Peter Jackson. Il s'agit d'un anti Blockbuster dans la mesure où plutôt que d'accumuler les scènes d'action bête et méchantes, le réalisateur prend le temps de raconter une histoire, et surtout, évite la paraphrase longue et sans intérêt de l'original (assez indigeste par ailleurs...). Ainsi, en parvenant toujours à garder la maîtrise de l'oeuvre de Tolkien il réussit l'exploit de donne vie à cette Terre du Milieu. Le film, premier volet d'une trilogie, sert à en présenter les personnages clés et les enjeux mais malgré cette exposition inévitable, l'intérêt du spectateur ne faiblit jamais. Construit à la fois comme un road movie et une longue quête initiatique, l'ensemble surprend au fur et à mesure qu'il imprègne le public, l'immergent dans un univers d'Heroic Fantasy auquel il reste finalement peu familier.

Evidemment, il y aura sûrement des spectateurs pour trouver l'ensemble gavant et ennuyeux mais à moins d'être totalement hermétique à cet univers fantastico-médiéval, il s'agit d'un excellent divertissement à ne pas manquer.
J.H.D. 

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