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Spider-Man de Sam Raimi
Avec : Tobey Maguire, Willem Dafoe, Kirsten Dunst, James Franco, J.K. Simmons
Chronique d'une machine de guerre…

L’histoire, tout le monde la connaît. Peter Parker, jeune étudiant rêvant de devenir photographe, se fait piquer par une araignée mutante. Il se découvre des supers pouvoirs qu’il utilisera pour lutter contre le Bouffon Vert qui apparaît (curieusement) au même moment…

Spider-man, le film qu’on attendait tous et qui a pourtant surpris pas mal de monde par sa carrière américaine : 100 millions de $ en 3 jours, 200 en 9. S’ajoute à cela le fameux teaser avec les Twin Towers. Et le film dans tout ça ? Une bonne surprise.

A l’instar de Tim Burton, Sam Raimi a eu l’excellente idée de prendre un acteur inattendu pour incarner le rôle-titre. Tobey Maguire a envisagé un Peter Parker tout en nuance et en retenue et il y gagne en humanité. C’est déjà un bon point et il est de taille. Kirsten Dunst a hérité du premier rôle féminin et elle est impeccable en jeune teenager rebelle mais néanmoins désirable. Si l’on s’intéresse au scénario, on se rend tout de suite compte qu’il y a deux films d’une heure chacun, le premier étant l’apprentissage, le deuxième l’application des théories sur le terrain.

Le premier film est formidable car Sam Raimi plante le décor de son histoire dans un climat social assez réaliste et il parvient à rendre ses personnages touchants (notamment dans la scène nocturne de début entre Peter et Mary Jane). Ce premier film n’est pas non plus dépourvu d’humour surtout quand notre héros se découvre des capacités insoupçonnées (le summum étant le combat de catch contre le Bonesaw)… Mais le premier film s’arrête au moment où le Bouffon Vert entre en scène. Le deuxième film est plus conventionnel et ne reste qu’un film de super-héros ce qui est assez décevant. Peter a renoncé à son humanité pour la collectivité et se contente d’affronter le méchant. Willem Dafoe perd justement cette nuance (son costume ridicule n’arrangeant rien) et tout est un peu trop prévisible. Là où Tim Burton injectait ses obsessions dans l’univers de Batman, Sam Raimi joue la carte de la fidélité. Dommage !
J.F. 

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