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Kippour de Amos Gitaï
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6 octobre 1973 : en pleine fête religieuse*, les troupes syriennes et égyptiennes envahissent le territoire israélien. Mobilisés, les deux héros du film tentent de rejoindre leur unité sur le front. N’y parvenant pas, ils sont incorporés en tant que brancardiers et découvrent l’absurdité et l’horreur sur le champ de bataille.

Dans ce film, le réalisateur israélien Amos Gitaï nous livre sa vision de la guerre comme il l’a vécue (il a pris part à ce conflit). Plutôt que de nous montrer de l’héroïsme, comme sait si bien le faire le cinéma américain ("U-571" en est l’exemple le plus récent), il dépeint de jeunes héros vulnérables, assaillis par la peur de la mort pour bien montrer l’absurdité des conflits. Il parvient ainsi à décrire la guerre dans ce qu’elle a de plus banal :la violence, l’entraide, et par de longues scènes, le dévouement, parfois inutile, de ces soldats. Par ailleurs, le fait qu’ils combattent un ennemi invisible, lors des scènes d’action, renforce le côté universel de cette réflexion.

Malgré une certaine austérité dans sa mise en scène, Amos Gitai livre une vision de la guerre à la fois très intéressante et très originale qui se finit d’ailleurs par une note d’optimistsme :la vie est plus forte que la mort. Un des films majeurs de cette année.

*NB : la fête de Yom Kippour(jour du pardon en hébreu) est une fête religieuse qui dure une journée, au cours de laquelle, les juifs cessent toute activité afin de se consacrer à la prière pour obtenir de Dieu le pardon pour les fautes commises pendant l’année écoulée.
J.H.D. 

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