chroniques cinéma
Interstella 5555 de Kazuhisa Takenouchi |
Avec : avec la musique de Daft Punk et le travail de Leiji Matsumoto |
Kaleidoscope Sky Un être étrange affublé d’une tête de chien, marche, un transistor à la main, une béquille sous le bras dans les rues d’une métropole américaine. Depuis leurs débuts fracassants et cette vidéo signée Spike Jonze, les Daft Punk ont toujours cherché à fuir les projecteurs, n’hésitant pas à brouiller les pistes pour mieux préserver leur intégrité artisique. Si Interstella 5555 prolonge le mythe, le film distille quelques éléments pour mieux cerner les influences du plus fameux duo de la scène électronique française. Le film accompagne la musique du second album du groupe, Discovery, illustrée par un dessin animé conçu par Leiji Matsumoto, le créateur de Albator. A partir d’un scénario assez simple - l’enlèvement d’un groupe de musiciens extraterrestres par un magnat de l’industrie du disque -, Interstella 5555 ouvre la voie à une relecture presque totale du travail réalisé par les Daft Punk. Ainsi, Science fiction, Manga, revival 80’s, viennent se greffer aux différentes influences musicales du groupe (House, riffs de guitare, electro new wave…) dans un déluge de sensations, de sons et d’images flamboyantes. Point de dialogue ici, la musique emporte tout sur son passage. Elle suffit à donner vie aux personnages, elle ordonne ce space opéra disco house détonnant. L’aboutissement d’un rêve d’enfant, un éblouissement permanent. J.H.D.
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