chroniques cinéma
La Faute à Voltaire de Abdelatif Kechiche |
Avec : Sami Bouajila, Aure Attika, Elodie Bouchez Bruno Lochez, Bruno Lousteau |
Jallel, un immigré clandestin tunisien arrive en France avec l’espoir de pouvoir
mener une vie meilleure. Ballotté de foyers en foyers, de petits boulots en petits
boulots, il découvre rapidement l’envers du décor. Au fil de ses errances, il rencontre une jeune serveuse de bar Nacera malmenée par la vie et l’instable
Lucie, marginale légèrement déficiente mentale avec qui il se lie d’amitié… La première partie du film est très touchante dans la mesure où avec des comédiens excellents, le réalisateur s’attache surtout à décrire les sentiments de ses personnages. Face au toujours excellent Sami Bouajila, Aure Attika livre une performance bien plus intéressante et marquante que dans la Vérité si je mens 2. Il y a une atmosphère dans ces scènes, une certaine générosité, l’empreinte d’un vrai cinéaste… Par contre, le film bascule dans une facilité consternante à partir du moment où Jallel rencontre Elodie Bouchez. Cette dernière n’est absolument pas crédible, elle surjoue lamentablement. Surtout, le film s’intéresse aux parcours de gentils marginaux dans la société française, un thème très original dans le cinéma français ! Si on ajoute le final super prévisible, on peut dire que La Faute à Voltaire est un film moyen car inégal, un demi film en somme ! J.H.D.
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