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Shrek 2 de Andrex Adamson, Kelly Asbury et Conrad Vernon
Avec : les voix de Mike Myers/Alain Chabat, Eddy Murphy/Med Hondo, Cameron Diaz/Barbara Tissier, Antonio Banderas/Boris Rehlinger

Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants

Présenté lors de l’édition 2001 du Festival de Cannes, Shrek avait surpris par sa qualité technique mais déçut par son manque de profondeur. Car la veine parodique du protégé des studios Dreamworks ne parvenait pas à faire oublier la maturité d’un Toy Story 2. Fort d’un succès planétaire au box office, le studio dirigé en autres par Steven Spielberg décide de donner une suite aux aventures de son personnage fétiche, une très bonne idée au vue du résultat qui surclasse très nettement le premier volet.

Fidèles à leur réputation, les auteurs de Shrek continuent à parodier l’univers des contes de fées. Shrek 2 s’intéresse à ce fameux « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » pour en livrer une version totalement délirante. De retour de leur voyage de noces, Shrek et Fiona coulent des jours heureux dans ces marais qu’affectionne tout particulièrement l’ogre vert. La princesse a renoncé à son rang pour suivre son bien-aimés mais ses parents ont gardé contact avec elle. Ils aimeraient rencontrer leur gendre. Shrek et Fiona se rendent alors à Far Far Away Land où rien ne se passe comme prévue. Déçu par son gendre, le roi complote pour séparer ce dernier et sa fille.

Face à des productions comme Le Monde de Némo ou Monstres & Cie, Dreamworks se devait de réagir. Pour commencer, Shrek 2 affiche une réelle ambition artistique au niveau notamment de la composition des décors somptueux même si les personnages des studios Pixar restent plus vivants. Shrek 2 affiche de plus une galerie de personnages plus fouillés à l’instar de Shrek qui se pose des questions sur son physique et ce qu’il peut apporter à la princesse Fiona. Surtout le film vise un public plus large et livre une satyre désopilante quoiqu’un peu trop évidente des mœurs de notre société occidentale. En effet, malgré quelques scènes d’anthologie, le déroulement du film ne parvient pas à masquer une absence de risques que les studios Pixar ne se privent plus de relever. Aux personnages trop lisses de Dreamworks, nous préfèreront toujours les poissons amnésiques et autres monstres froussards des studios Pixar.
J.H.D. 

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