chroniques cinéma
Schizo de Guka Omarova |
Avec : Olzhas Nusupnaev, Eduard Tabyschev, Olga Landina, Bakhytbek Baymukhanbetov, Viktor Soukhorukov |
L’Age des possibles La scène se passe dans un pays lointain, quelque part en Asie centrale. Chahuté par ses camarades, le jeune Mustapha, surnommé Schizo doit quitter l’école. Sa mère désemparée l’emmène chez un médecin. Diagnostic sans appel, l’adolescent souffre de schizophrénie et doit rester chez lui. Il n’y reste pourtant pas longtemps suivant l’amant de sa mère, un organisateur de combats clandestins pour le compte de la pègre locale… Ce surprenant premier film met en scène un adolescent remarquable en marge de la communauté. On pense immédiatement au Singe de Aktan Abdykalykov mais Schizo prend rapidement une direction radicalement différente. Un boxeur succombe à l’issue d’un combat et charge Mustapha d’apporter à sa femme Zinha une partie de ses gains. Le garçon s’exécute mais tombe amoureux de la jeune femme. Dès lors, Schizo se fait l’écho des émois de cet adolescent désireux de remplacer le mari défunt. Il imagine toute sorte de stratagème faisant basculer Schizo dans le film noir. Son audace rend tout possible, y compris la victoire de son oncle contre un athlète brutal. Surtout, elle lui permet de sortir vainqueur de son face à face avec l’amant véreux de sa mère. Mine de rien, le cinéma kazakhe tient ses 400 Coups. Ce n’est pas rien. J.H.D.
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