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Dear Wendy de Thomas Vinterberg
Avec : Jamie Bell, Bill Pullman, Michael Angarano, Danso Gordon, Novella Nelson

Le nouveau film de Thomas Vinterberg débute là où Dogville s’arrêtait, sur le portrait d’une Amérique de laissés pour compte. Jamie Bell – Billy Elliott – incarne Dick un jeune homme solitaire élevé à la mort de son père mineur par une vieille femme noire Clarabelle. Après une expérience peu concluante à la mine, Dick mène une existence oisive dans la petite ville de Estherlope. Il décide un jour d’offrir une réplique d’arme à feu à Sebastian, le petit fils de Clarabelle sans se rendre compte qu’il s’agit en fait d’un véritable pistolet. Le jeune homme se prend alors d’affection pour l’arme qu’il baptise Wendy. Avec d’autres amis paumés, il monte un club de pacifistes, les Dandies ou chaque membre possède une arme a feu et promet de ne jamais s’en servir…

Dear Wendy offre le visage pathétique de ce qu’est devenu le dogme dix ans après sa proclamation, du grand n’importe quoi. Lars van Trier signe en effet le script de ce film au message visionnaire : qui possède une arme à feu tuera. Si vous n’en étés pas encore convaincu, la mise en scène de Thomas Vinterberg, rébarbative et plombée par une voix off insupportable se chargera d’appuyer encore un peu plus la démonstration à travers le portrait d’une Amérique pauvre, paranoïaque et raciste à moins que ce soit tout simplement Lars van Trier lui-même.

Toujours est il que l’on ne croit jamais un seul instant à cette histoire de jeunes gens pacifistes et que le film bascule dans le grotesque des que Clarabelle tue un des policiers de la ville. La colère l’emporte même car non content d’afficher un anti-américanisme primaire – alors que le film est tout simplement invraisemblable -, Lars van Trier et Thomas Vinterberg parodient de manière déplacée le western, en particulier La Horde Sauvage dont s’inspire le final interminable et irregardable comme l’ensemble de ce film signé par deux petits malins qui prennent les spectateurs pour des imbéciles.
J.H.D. 

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