chroniques cinéma
Le Fataliste de Joao Botelho |
Avec : Rogerio Samora, Andre Gomes, Suzana Borges, Rita Blanco, Jose Wallenstein |
Le fataliste c’est Tiago, chauffeur d’un homme très riche, persuadé que « tout se qui dans la vie nous arrive de bien ou de mal ici bas est écrit là haut ». il raconte ainsi à son patron ses innombrables frasques (dépucelage d’une jeune femme, enterrement d’un capitaine…) au gré d’un long voyage à travers le Portugal interrompu à de nombreuses reprises. Dans une auberge, c’est maintenant la maîtresse des lieux qui explique comment elle s’est vengée d’un marquis en lui faisant épouser une prostituée. Qui dit vrai ? Qui ment ? Rien n’est moins sûr dans cette adaptation du Jacques le Fataliste de Diderot. Chaque histoire repose en effet sur la complicité des deux hommes, celui qui parle et celui qui écoute. A ce petit jeu Tiago, en rajoute sûrement, provoqué par son maître intéressé par les détails les plus croustillants surtout qu’il est surtout question de femmes, d’amour et de plaisir… Le charme du film repose ainsi sur cette atmosphère théâtrale qui en combinant fiction et réalité, multiplie les mises en abyme au risque de faire du surplace. Car la mise en scène accorde trop de place au verbe au détriment des gestes, il s’agit presque de théâtre parlé et filmé. Dans un style similaire et plus littéraire, Manuel de Oliveira a signé par le passé des œuvres plus déconcertantes que ce Fataliste finalement plutôt indifférent à ce qu’il met en image J.H.D.
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