chroniques littéraires
| Le voyage d'hiver de Amélie Nothomb, Albin Michel |
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Ne jamais se rendre dans un aéroport accompagné d’Amélie Nothomb. Au fou furieux de Cosmétique de l’ennemi répond l’amant maudit de ce voyage d’hiver, un certain Zole qui s’apprête à commettre un attentat suicide par dépit amoureux. Mais avant de passer à l’acte, il raconte son histoire… La démarche d’Amélie Nothomb montre ici très clairement ses limites. Ce court roman n’apporte rien à l’œuvre pléthorique de la romancière, tout juste une réflexion insolite sur sa condition d’écrivain à travers le personnage d’une jeune femme anormale exploitée sans scrupules par son éditeur. Amélie Nothomb évoquerait-elle sa condition de forçat des lettres françaises à raison d’un roman publié par rentrée littéraire ? Le Voyage d’hiver demeure un tout petit livre que le style acidulé d’Amélie Nothomb ne parvient pas à emballer. Les personnages sonnent creux quand ils n’apparaissent pas antipathiques. L’écriture tend vers une scène de trip hallucinatoire interminable et sans intérêt sans parler de la conclusion que l’auteur a du bâcler en une après-midi histoire d’être sûr d’être présente sur les linéaires en septembre. Peut mieux faire. Editiosn Albin Michel, 130 pages 15 euros J.H.D.
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