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Dead Man Ray
"Cago"
(Labels/Virgin)

Les Anversois de Dead Man Ray (ils sont originaires de Berchem, localité qui a donné son nom à leur premier opus) ont bénéficié du savoir-faire de Steve Albini et ont opté pour des enregistrements dans les conditions du live, ce qui s’accorde assez bien avec l’orientation du groupe. L’influence jazz se lit ici dans l’aspect spontané et d’improvisation des compositions. L’autre caractéristique, c’est l’absence de bassiste, remplacé par des guitares amplifiées dont la texture peut ensuite être retravaillée sur ordinateur. Si Berchem était en réalité une compilation des deux premiers EP, Cago apparaît très vite comme plus homogène. On y décèle également davantage de gravité, comme le confirment aussi bien Landslide qui ouvre Cago que le dernier titre de l’album, l’irrésistible Losing The Lost. C’est toutefois dans l’ingénieux Centrifugitives que les guitares sont à la fête : efficacité du thème mélodique, attraits de quelques gimmicks répétitifs, jeu dans les aigus en échos au chant, salves ponctuelles. Le milieu de l’album joue plutôt sur un certain apaisement à l’image de Authentic, un apaisement néanmoins bien relatif et nourri d’une sorte de désenchantement. N’est-ce pas d’ailleurs Ken Nordine, poète de la « beat generation », qui est invité à déclamer sur Blue Wolkswagen 10 : 10 am ?

www.labels.tm.fr
www.deadmanray.com

Monsieur F. 
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