La bonne étoile de Wilfried*
> Sur l'album
> Je te ferme les yeux
Le chant rappelle celui de Vanot sur le dernier album "Il fait soleil".
Ton avis ?
Jamais trop accroché sur Silvain Vanot (sauf quand il écrit la bio de Bob
Dylan). Pas trop d'opinion là-dessus. Je voulais un chant suave, doux,
chaud, plus à la manière des chanteurs de bossa brésiliens. Partiellement
réussi.
Love Ghost
La chanson la plus entraînante, la plus dansante, la plus poppy-catchy:
arrangements Anne Laplantine et Nikolu.
Ca rappelle une chanson du Ben Symphonic Orchestra sur Junk Shop ?
Peux-tu revenir sur ces deux personnes, le travail effectué avec elles ?
Ton appréciation de leur travail.
Une merveille. Le morceau était simple, joué au piano-jouet sur quelques
accords. Beaucoup plus mélancolique. Anne et Nikolu lui ont donné un air de
fête. Je leur ai envoyé un cdr à Hambourg avec le morceau en pistes
séparées, ils y ont ajoutés tous les arrangements. Ils m'ont renvoyé leur
mix. Le son général était une catastrophe : beaucoup de souffle, la basse
énorme sur le deuxième couplet. On a essayé d'équaliser et de compresser un
peu au mixage pour que ça donne ce que ça donne. Très content de leur
participation. Malheureusement, plus de nouvelles d'Anne depuis. Que
fait-elle ? Des fleurs en plastique ? Des papillons en papier ?
Milky Milo Man
L'histoire de cette chanson ? Quelques mots sur Alastair Galbraith ?
Gros flash sur la version originale d'Alastair Galbraith, morceau de 1mn sur
un single compilation des années 90 "I hear the devil calling me". En jouant
le morceau pour moi, j'ai eu envie d'y rajouter des couplets, trouvés assez
vite, qui collaient bien avec l'ambiance d'origine. Le morceau de départ ne
comportait que le refrain. A part ça Alastair Galbraith semble avoir disparu
de la surface de la planète indie-rock. Il est néo-zélandais, et il a joué
avec les Mountain Goats, autre one-man-band adorable. La chanson évoque la
tentation du christ dans le désert. Il est seul avec le diable, et il lutte
pour ne pas céder à la tentation.
Travailler avec les frères Düne ça s'imposait ? où c'est vraiment le
plaisir de partager la musique ? C'est pas trop le bordel ?
Je connais les Düne depuis dix ans. On a toujours joué ensemble. Ils
m'accompagnent sur scène le plus souvent et on s'aime. On boit et on joue
aux jeux vidéos ensemble (sauf André, sorte de luddite poilu). Leur
participation est une évidence. Ils ne sont pas bordéliques, mais très pros
au contraire. La notion de plaisir est simplement corrélative de leur
exercice de la musique.
chroniques de Wilfried*
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