Purjus et Poplane
Rencontre PopLane Le 25/06/2001
Vous avez certainement remarqué leur petit logo sur les étagères de votre disquaire préféré. PopLane est une
jeune structure de distribution née il y a 1 an et demi et qui a décidément bon goût. Ben’s Symphonic Orchestra
c’etait eux, Songs : Ohia, encore eux, Migala toujours et encore plein de nouveautés alléchantes. PurJus est allé
faire un petit tour du côté du faubourg Poissonnière pour témoigner de l’intérieur.
L’équipe est composée principalement de Vincent qui s’occupe du réseau de distribution (magasins et relations
avec les commerciaux), Nicolas bosse avec les labels, Manu c’est le juridique, Stephane daf, et Constance les
partenariats.
Etaient présents lors de l’entrevue Manu, Vincent et Constance.
PJ : comment l’aventure Poplane a-t-elle débutée ?
Nicolas : ça a commencé à Versailles, il y a 4 ans maintenant. A l’origine sous la forme d’une association qui
organisait des concerts. Et puis petit à petit, on a eu l’opportunité de s’occuper d’un mail-order (de la vente par
correspondance) de différents labels étrangers, principalement espagnols. Et puis, chemin faisant, on a décidé un
beau jour de monter une entreprise...
Vincent : rien à rajouter. Je suis d’accord. C’est très bien ce qu’il a dit.
PJ : et aujourd’hui, Poplane regroupe quel genre d’activités ?
Vincent : maintenant, on ne prend plus seulement du produit fini qui vient de l’étranger, on fait aussi des
licences : c’est a dire qu’on rachète les droits et on fait fabriquer sur le territoire français.
PJ : au bout d’un an et demi, combien de références au catalogue ?
Vincent : 200.
PJ : et le rythme de croissance ?
Nicolas : y’en a plein qu’on déréférence ! (rires). On travaille aujourd’hui essentiellement avec des catalogues de
labels. Donc il y a forcement des sorties régulières. Et puis on prospecte aussi d’autres labels. Mais il y a des
vieux trucs qu’on a éliminé car la demande n’existait plus ou peu. Les locaux ne sont pas non plus extensibles au
niveau du stockage. Il y avait aussi ce souci là.
Vincent : contrairement à certains, on ne prend pas qu’une référence par label, on distribue tout, tout ce qu’il y a.
C’est pour ça qu’en 6 mois on avait déjà un catalogue de 150 pièces...
Nicolas : donc tu vois qu’on a été un peu fainéants sur la dernière année. C’est ca qu’il veut dire en fait ! (rires)
Vincent : je ne vous ai pas coupé dans votre discours, donc je vous prierais de ne pas m’interrompre. J’allais
justement rajouter qu’entre temps on en avait virés quelques uns...comme tu l’as très bien expliqué Nicolas.
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