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Sharko au Cabaret Frappé

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PJ : vous pouvez vous présenter David Bartholomé ?
DB: Je me présente, je vais me présenter, qu’est ce que je vais bien pouvoir dire. C’est difficile de se présenter. C’est une difficile question pour commencer.

PJ : Je peux peut-être vous aider en disant que vous vous êtes exile aux Etats Unis pendant à peu près 6 ans. Vous êtes revenu en 97. Et aux Etats Unis vous avez fait quoi exactement ?
DB : en fait j’y suis pas resté pendant 6 ans mais avec intermittence. J’y étais ça et là, je revenais en Belgique, je repartais... mais euh... ce que j’y ai fait ? J’ai suivi quelqu’un par amour. J’aimerai bien pour la légende dire pour le feu musical qu’on a en soi qu’on se décide a partir aux Etats-Unis. Mais c’est par amour. J’étais plutôt quelqu’un de timide et je jouais a cette fille des chansons et me disais « Tu sais tu devrais vraiment... ». Il y a ce qu’ils appellent des open-mic nigths : ce sont des nuits réservées uniquement aux personnes amateurs qui vont faire ou bien de la comédie, du stand up comedian comme on dit la bas, ou bien une chanson. Et ils occupent la scène pendant 10 minutes. Et c’est avec une liberté totale. Ca dure 2 heures par soir, un soir par semaine. C’est très prisé et y’a vraiment beaucoup de monde. C’est là que se sont révélés des talents comme Eddy Murphy...

PJ : Jim Carey, même Woody Allen a ses débuts
DB : par exemple. Ils commencent par ce circuit la et ils se font repérer. Et a ma grande surprise c’est très prise et en plus les gens qui y vont sont en général des agents. S’ils n’y vont pas pour dénicher un talent c’est pour sentir un peu ce qui se passe dans la culture d’amateurs, quel humour se pratique pour être toujours sensible. Et donc c’est comme ca que j’ai début. Ca m’a donne confiance malgré mon anglais de gamin, un anglais scolaire, j’ai petit a petit su grimper les marches.

PJ : c’est en 97 que vous êtes élu meilleur espoir de la scène pop belge. Ca fait quoi d’avoir cette récompense ? Ca donne pas un peu la grosse tête ?
DB : la récompense ne tombe pas comme ca. Quand je revenais en Belgique, j’envoyais avec beaucoup de naïveté des cassettes aux majors comme tout musicien –enfin peut-être plus maintenant parce qu’avec le net et tout ca c’est tellement différent maintenant– à l’époque c’était vraiment envoyer des petites cassettes en se disant (prenant un ton faussement désespéré) «Mais pourquoi est-ce que les majors ne répondent pas ?! » Si, ils renvoient une lettre polie qu’une assistante de secrétaire envoie et que [le patron] ne signa même pas. Et donc c’est quand même pas mal de galères. Et il y avait ce concours, c’était le premier concours dans ce genre-la puisque c’était la première fois que les pouvoirs publics belges décidaient de s’investir un tout petit peu au niveau des loisirs dans la partie francophone du pays. C’est un concours de circonstances. C’est un accident vraiment.

PJ : ca vous a aide pour sortir votre premier album en 1999 ?
DB : oui parce que c’est le soir de la finale que j’ai rencontre le gars qui distribuait le disque, qui m’a en tout cas assure qu’il allait distribuer le disque, quoiqu’on fasse. Donc c’est plutôt rassurant de se dire qu’il y aura au moins quelqu’un de sensible, quelqu’un de positif au bon développement du disque, donc il y avait au moins une personne quoi.

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